Le ministre de la défense est venu seul ce matin à la DICOD, avec son directeur de cabinet adjoint -Jean-Michel Palagos- et son aide de camp (1) pour une heure et demie d'échanges avec les personnels -la première visite d'un ministre de l'histoire de la DICOD, en quinze ans donc-. Il a aussi redit sa confiance en son D1 et son D2 -le général Martin Klotz- dont il a loué les prestations en point presse, après avoir constaté, également, l'importance des relations avec les média. Il a aussi affiché le plan de route de cette direction : "Le souci que j’ai, ce n’est pas que vous mettiez en valeur le ministre Le Drian pour lui-même. Pour ça, je me débrouille tout seul. Mais le rôle que vous avez, c’est de mettre en avant l’action du ministère de la Défense qui est dirigé par un ministre et qui assure la sécurité, la souveraineté de notre pays. Et il faut que vous soyez au premier plan pour renforcer ce lien armée-nation mais aussi cette explication indispensable à donner aux uns et aux autres à un moment où la réactivité de l’information, son accélération fait qu’il faut être en situation d’agir à tout moment, quasiment dans la minute pour que le vrai discours puisse être tenu ou pour que la vraie information puisse être communiquée".
Il a annoncé revenir pour la Chandeleur voir plus longuement les personnels, sa visite ayant été écourtée par les évènement au Mali.
Pas de remontées de cales, donc, ni de mutations sur le front de l'est, mais un encouragement à innover. Des communicants, le mindef est passé à la presse, dont il recevait une quinzaine de représentants à table ce midi. Il a notamment répondu aux interrogations sur le Balardgone et Louvois ("au final on n'a pas su qui faisait quoi, pour qui, pour quoi"), sur les rapports avec le CEMA ("le patron, c'est moi", renvoyant dans ses cordes un confrère qui lui disait que cette situation était inédite). Il a également procédé à une longue séance d'explication sur le Sahel (lire par ailleurs).
(1) mais en l'absence des deux membres de sa cellule de com du cabinet.