Les attaques informatiques sur deux sites du ministère de la défense français révélées hier sur ce blog ne proviennent "pas du Maroc". Restent donc deux pays d'origine possibles, l'Algérie et la Tunisie, avec lesquels la France a des liens plutôt étroits -le président de la République était en déplacement dans le premier il y a peu-. Ce sera donc un bon cas concret, un test de la volonté ou pas de coopérer sur le plan judiciaire avec la France. L'attaque contre le site de la DICOD devait provoquer le dépôt d'une plainte en bonne et due forme.
A ce stade, aucune cyber-attaque ne semble avoir été détectée depuis le territoire français, depuis le début de l'opération Serval.
Les attaques sur les Facebook de l'EMA et de la DICOD proviendraient eux aussi, d'Afrique du Nord. Néanmoins plus perverses à contrôler, si ce n'est au niveau de Paris, car on sait que les Facebook et autres twitters sont relativement difficiles à raisonner, comme l'a rappelé encore une autre affaire, il y a quelques jours.