La marine accentue sa contribution à l'opération Serval, en action directe, ou en soutien. La mobilisation dépasse les 500 marins, si l'on intègre les dernières contributions en date : le BPC Dixmude et son navire d'accompagnement. Plus anciens dans la zone, les ATL-2, dont le volume a été renforcé pour atteindre cinq appareils des flottilles 21F et 23F. C'est tout simplement le plus gros volume jamais déployé au profit d'une seule opération, a fortiori en Afrique. Le précédent record était à trois appareils mis en place à Niamey en 2010 pour rechercher des otages enlevés à Arlit. Le plot ne mobilisait alors que 70 marins, on excède donc cette fois largement la centaine.
Cinq appareils, c'est un tiers de la flotte en ligne. Une flotte qui doit aussi contribuer à la sécurité des SNLE : on peut donc parler d'un effort doublement significatif au beau milieu du Sahel.
Selon des sources convergentes, des commandos marine sont aussi déployés dans cette zone, mais pour un volume ne dépassant pas les deux chiffres. Et, à raison de moins d'une dizaine, des marins sont également déployés au JFACC de N'Djamena.