C'est le prolongement de l'arrivée de Luc Vigneron à la tête de Thales, et d'une refonte globale de la fonction communication, sous la houlette de Jérôme Dufour, arrivé, comme son chef, de Nexter. Désormais, tous les attachés de presse, soit neuf personnels sont logés à Neuilly, au siège, et non plus dans les divisions (1). A l'origine, seule une garde rapprochée (trois personnes) opérait dans le saint des saints, ce qui rendait les personnels pas forcément flexibles.
Or, le nouveau dircom n'avait pas fait mystère de renforcer encore l'expertise de ses personnels, tout en leur faisant franchir aussi un niveau de culture générale sur le groupe.
Le pôle corporate reste à trois personnels, et se renforce d'un pôle "marchés" couvrant six domaines : aéronautique civile, défense-aéronautique, défense terrestre-navale-interarmées, sécurité, spatial et transports terrestres. Cela rend l'activité bien plus lisible, et, il ne faut pas l'exclure, pourrait presque contribuer à simplifier l'activité de la presse, qui avait parfois du mal à comprendre cet usine à gaz communicationnelle.
11 attachés de presse assurent le niveau international, calque de l'implantation multidomestique du groupe : Allemagne, Amérique latine, Australie, Autriche, Canada, Espagne, Etats-Unid, Pays-Bas, Royaume-Uni, et... reste du monde. A l'exception de ce dernier, les comnuniquants sont postés en local. Exotisme thalésien, la PQR (presse quotidienne régionale) est aussi listée dans ce réseau international, et sera suivie par un membre du trio corporate.
Notons que chez Thales, la femme est majoritaire dans la fonction : dix pour sept hommes.
(1) Au passage, les équipes semblent avoir aussi globalement réduites. Selon Thales, il s'agit de redéploiement de postes, sans compression.