Une fois n'est pas coutume, ce sont des marins qui font la une du RAIDS de février : le couple commandos marine et 33F (incarné par le Caïman), qui vient de se reformer, avec la création de la flottille. L'interaction des deux devrait générer des résultats en terme de lutte contre le terrorisme maritime, comme l'article en évoqué déjà quelques unes.
RAIDS est aussi allé à la rencontre des JTAC des trois armées lors d'un entraînement majeur mené par le CFAA (centre de formation à l'appui aérien) avec les Américains, à Djibouti. Sur 10 pages, on peut (re-)découvrir cette spécialité souvent mal connue, et comme telle, pas toujours correctement employée. Même si elle est devenue incontournable en Afghanistan.
On peut, à cet égard, rappeler qu'un des quatre militaires tués en Kapisa, vendredi dernier, était un des experts de ce domaine. Seulement quatre sous-officiers, dans l'armée de terre, développaient le même niveau d'expertise.
Le magazine a aussi pu rencontrer les policiers du RAID déployés depuis quelques jours dans les ambassades à risque, lors d'un stage qui leur est désormais consacré. Le propre chef du RAID a évoqué, vendredi, la nouvelle importance de cette mission pour son unité, plus largement, pour la force d'intervention de la police nationale (FIPN).
Enfin, comme le magazine le fait chaque mois, un militaire français raconte une mission marquante, réalisée en Afghanistan. Ce mois-ci, c'est un commandant de l'armée de l'air, pilote d'hélicoptère, qui nous livre les détails d'une mission menée de sauvetage nocturne effectuée sur un hélicoptère Pave Hawk, depuis la base de Kandahar, au profit de l'armée britannique.
Enfin, et ces temps de disette annoncée, il nous a semblé opportun de livrer quelques chiffres de coûts de matériels de l'armée de terre, avec quelques comparatifs venus des autres armées.
Bonne lecture !