Tout en restant solidement arrimé à la lutte contre le terrorisme en France, le RAID a pris en 2011 une dimension également internationale comme l'a synthétisé ce midi Amaury de Hauteclocque, son chef, en présentant ses traditionnels voeux de début d'année. Si l'effort de formation, en hausse exponantielle, a profité à la force d'intervention de la police nationale (FIPN), plusieurs pays en ont aussi bénéficié, dont le Brésil, qui accueillera dans quelques années deux évènements sportifs majeurs. Un pays d'Afrique a aussi bénéficié d'un stage de formation de ses tireurs de précision.
Dans ce même registre, le RAID s'est aussi coordonné, dès 2010, avec les autorités britanniques en vue de la sécurisation des JO de Londres, cet été. A cet effet, un important exercice a eu lieu avec une unité de lutte contre le terrorisme britannique, dès le mois de janvier 2010.
Le chef du RAID a également précisé qu'il avait accueilli, de son côté, un détachement italien, avec qui il est intervenu conjointement, sur le territoire français, une première. La réciproque est désormais possible, le RAID pouvant intervenir dans un pays étranger, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
En 2013, et afin d'encore renforcer la coopération en la matière, le RAID sera d'ailleurs engagé dans le plus gros exercice jamais mené par le groupe Atlas (27 pays, une trentaine d'unités-membres) : 9 évènements interviendront successivement dans autant de pays, mobilisant au moins 13 services différents.
Afin de protéger les ambassadeurs, la FIPN a enfin mis en place un stage de formation pour les opérateurs déployés dans les pays à risque. Actuellement, le RAID aligne des éléments à cet effet en Afghanistan, au Liban et depuis l'automne, en Syrie. Un effort conséquent pour ce service de police, qui avait aussi sécurisé des visites officielles en Côte d'Ivoire et en Libye, à la fin de l'été.