Les pilotes du groupe aérien embarqué ont réalisé hier soir quelques appontages sur le PACDG, pour se remettre en jambes et non se "requalifier" terme que j'ai employé, et qui, me dit-on, n'existe pas.
Cette activité nécessaire après plus d'un mois sans appontage réel s'est déroulée de nuit -ce qui sous-entend que donc tous les pilotes, ou en tout cas une majorité seraient des "hiboux"- à proximité de terrain de déroutement. Les pilotes s'étaient entraînés la semaine dernière à des appontages simulés sur piste (ASSP) à Landivisiau.
La marine estime avoir réussi un tour de force, en sortant son porte-avions en soixante heures, là où cinq jours (120 heures) sont, dit-elle, nécessaires. Au début de la crise, l'EMA avait signalé que le PACDG serait disponible en 72 heures.
Selon le décompte réalisé hier soir par l'EMA, 2.600 marins seraient engagés dans l'opération Harmattan, si l'on compte le groupe aéronaval et les deux frégates positionnés devant Benghazi (Jean Bart, Forbin).