Deux "pétafs" de la base aérienne 113 de Saint-Dizier apprêtent un Rafale en partance pour la Libye, mardi. 400 mécaniciens, à l'ESTA, et une cinquantaine, sur les pistes, veillent sur la cinquantaine de Rafale de la base (crédit : Jean-Marc Tanguy).
Une semaine tout juste après le début des opérations aériennes en Libye, l'aviation française poursuit son effort pour faire respecter la résolution 1973 du conseil de sécurité de l'ONU. Elle demeure le deuxième contributeur en moyens de la coalition.Les forces aériennes françaises poursuivent l'abrasion de l'aviation libyenne. Plusieurs frappes ont été menées ces dernières 24 heures, détruisant au moins cinq nouveau G2 Galeb et deux hélicoptères de combat Mi-35. Selon l'EMA, ces frappes ont eu lieu dans les régions de Zintan et Misrata : ces aéronefs "se préparaient à mener des opérations dans la région".
On ignore quels aéronefs sont à l'origine de ces tirs, et les munitions employées.
Ce 26 mars, 21 aéronefs français, dont 16 chasseurs ont pris l'air pour intervenir en Libye : deux patrouilles (à deux appareils) de Mirage 2000D, deux de Rafale air, deux patrouilles mixtes Rafale/SEM, une patrouille de Rafale Marine en configuration "Reco" et un binôme de Mirage 2000-5, déployé depuis la Crète. Le tout, soutenu par quatre ravitailleurs et un AWACS.
Le PACDG a par ailleurs effectué son premier ravitaillement à la mer (RAM), grâce au pétrolier ravitailleur La Meuse.