Il restera encore à la fin de l'année 1.400 des 3.400 soldats actuellement dans la zone afghane. C'est donc un important glissement par rapport aux affirmations qui avaient jusqu'alors alors été tenues sur ce dossier, et qui confirment, de fait, que les alliés de la France ont obtenu d'importantes compensations à son départ anticipé. Les dernières, peut-être à Camp David et Chicago.
Avec 1.400 personnels, la France continue une bonne partie de ses missions actuelles : c'est le cas sur la formation (OMLT, POMLT, Epidote) et le soutien santé, pour 400 personnels. Et un millier est chargé de la logistique : cela comprend à la fois le gardiennage des matériels, a priori sur un point unique (Warehouse), l'escorte des convois entre Warehouse et KAIA, et le conditionnement des matériels pour le transport. Même si on visualise la charge du travail, on a cependant du mal à mesurer comment cela pourra occuper un millier de militaires pendant un an.
Même si cela n'est pas clairement exprimé, un reliquat de moyens héliportés subsistera, jusqu'en 2014 semble-t-il. Cela vise clairement un minimum de moyens HM pour servir la MEDEVAC. Le maintien d'hélicoptères d'appui ne se justifie plus, par contre. Les trois derniers chasseurs de Kandahar (des Mirage 2000D) seront aussi rapatriés d'ici la fin 2012.
Le dernier carré sera constitué, en 2014, par 400 formateurs, jusqu'à la fin de la mission de l'OTAN, en 2014.