L'opération Chammal n'en finit plus d'être adaptée. Il y a quelques semaines, l'état-major des armées
fondait Narvik et Monsabert en un seul ensemble plus réduit, et ce soir, on apprend qu'il a décidé d'interrompre la mission de formation de l'armée irakienne. Les unes après les autres, les armées alliées contributrices rapatriaient leur personnel, et c'est donc ce que Paris fera à partir de demain, vient-on d'apprendre ce soir. Les éléments de formation soit une centaine de personnels, et le soutien national de l'opération OIR, soit environ 200 militaires.
200 militaires, pour l'essentiel de l'armée de terre, vont donc rejoindre la France. Et donc y trouver de nouvelles missions. Incidemment, c'est aussi une équipe médicale avec médecin-capitaine et infirmiers qui sera épargnée.
La mission de ce détachement n'aurait donc duré qu'un gros mois, sur les quatre prévus.
Elle reprendra, selon une formule bien connue, "dès que les conditions le permettront".
A ce stade il pourrait sembler présomptueux de tirer des fils sur la comète, mais il est vraisemblable qu'une remise à plat des engagements extérieurs va devoir être faite à l'issue de cette crise.
A ce stade, il n'y a donc plus dans cette zone que les premiers arrivés, les chasseurs (en Jordanie) et les forces spéciales (partout et nulle part).
Ces dernières ont été relevées il y a quelques temps, avant l'arrivée du coronavirus. Par contre, comme l'a signalé ce blog, un Atlas a connu quelques difficultés avec une relève prévue en Jordanie.
L'opération Chammal passe donc largement sous la barrière des 1000 militaires, ce qui devrait aussi contribuer à diminuer son coût, d'autant plus que les heures de chasseurs ont nettement décrû, par ailleurs.
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