Le India-Gulf à tête de Tigre arrive à Solenzara, fin mars (crédit : Jean-Marc Tanguy).
Le
CEAM de Mont-de-Marsan est sur le pont depuis le 19 mars en faisant participer les aéronefs du
5.330 Côte d'Argent aux opérations contre la Libye : un Rafale par ci, un Mirage 2000D par là, et encore très récemment, au moins un Mirage F1CR. Le centre d'expertises de l'armée de l'air a aussi contribué à régler les traidtionnelles urgences opérations (UO) du temps de guerre. On lui doit notamment d'avoir résolu dans des temps-records un début de souci sur des pylônes d'AASM, et d'avoir qualifié, tout aussi prestement, les bombes à effet cinétique. Le CEAM, dont l'activité normale repose à plus de 50% sur les SIC a pu aussi valoriser ces connaissances, en oeuvrant sur les Awacs et des réseaux d'infrastructures OTAN, domaines dans lesquels il fallait urgemment combler quelques lacunes.
Les UO sont restées cependant en volume relativement modeste, comparativement aux précédents conflits. Son directeur y voyant la traduction que l'armée de l'air est finalement bien taillée pour les opérations du moment.
On peut cependant compléter sa réflexion en constatant que les lacunes du moment, en matière d'ISR, ne sont pas l'objet de l'activité du CEAM, mais doivent faire l'objet de programmes.