Les hélicoptères EC145 de la gendarmerie vont continuer à mettre en oeuvre leur treuil sur le côté droit. Ceci, alors que les mêmes appareils de la sécurité civile, eux, treuillent à gauche, qui aurait pu devenir la norme pour les deux flottes. Les gendarmes évoquent plusieurs arguments : d'abord, le pilote est à droite, et le fait d'être le même côté que le treuillé facilite le travail. Un deuxième argumentaire est fondé sur une expérimentation qui vient d'être menée, avec un treuil à gauche, qui n'apporterait rien, dans les modes opératoires gendarmerie.
Les premiers EC145 bleus ne peuvent pas non plus connecter un treuil à gauche, ce qui ne sera possible que quand toute la flotte aura été rétrofitée à un standard unique, qui comprend aussi d'autres points , importants (mass moment vectoriel, modification de la chaîne lacet, isolation de la gaîne chauffage...).
Enfin, contrairement aux appareils légers qui hébergeaient leur treuil à gauche pour des raisons d'équilibre (et parce que le treuilliste était... à gauche), un appareil de la gamme des 4 tonnes, comme l'EC145 peut sans problème accepter cette configuration. Elle améliorerait même la stabilité de l'appareil, dit-on en gendarmerie.
Les deux treuils, fournis par Goodrich/TRW développent tous les deux la même longueur (90 m) et peuvent tracter 272 kg.
Ce qui ressemble à une bataille d'Hernani n'en n'est peut-être pas une, alors que l'on évoque de façon lancinante la standardisation des différentes flottes hélicoptères de l'Intérieur, avec notamment une livrée et un floquage uniques.