Comme ils défilent le 14 juillet, il était assez logique de penser que les drones français SDTI étaient
rentrés de RCA. C'est en effet confirmé par l'etat-major des armées, qui m'a livré hier leur bilan opérationnel depuis le 1er mai 2017. 803 heures ont été réalisées en 233 missions. Comme le rappelait mon camarde Philippe Chapleau hier, l'un d'elles ne s'est pas très bien terminée, avec un SDTI au tapis (1). La France n'ayant plus la logistique nécessaire, ce sont des commandos portugais transportés dans un hélicoptère externalisé qui sont allés chercher la cellule endommagée dans une zone boisée.
Le module SDTI consommait 83 artilleurs, et a été déployé "à Bambari puis à Bria, à compter de fin décembre". Il disposait de deux stations sol, de huit drones et 20 parachutes (servant à ralentir le drone à l'atterrissage)
A ce stade, il est difficile de dire si cette mission était la dernière du SDTI (le "I" valant pour "intérimaire"), le drone Patroller du même constructueur ayant manifestement connu quelques petits retards. Un responsable du constructeur avait, face aux parlementaires, reporté la responsabilité sur le fournisseur de la cellule.
(1) depuis qu'elle utilise des drones (1998), l'armée de l'air n'a pas perdu le moindre drone MALE, malgré une ordnière, ou un souci de freinage.
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