Le général Patrick Collet (53 ans) revient à sa spécialité initiale, les paras, après avoir pris, hier, le
commandement de la 11e brigade parachutiste. Un évènement sans surprise, attendu plus tôt.
Entré à Saint-Cyr en 1984, il est affecté au 9e RCP en août 1988. Sa première opex intervient au Rwanda avec l'opération Panda.
En 1992, il participe à l'opération Iskoutir à Djibouti (à laquelle participe aussi l'actuel CEMA). Le 1er juillet 1993, il passe d'adjoint à commandant de compagnie, prenant les rênes de la 3, qu'il emmène à Sarajevo. Pendant quatre ans, il sert à Coëtquidan, puis suit les enseignements du CSEM et du CID.
Il retrouve l'armée réelle au 1er RI, comme chef du BOI, et ajoute une nouvelle opex au Kosovo, puis au Tchad. Après une interlude à la DPMAT, il revient à Pamiers, cette fois comme chef de corps du 1er RCP. Il le déploie en Afghanistan en 2007.
Il est envoyé à l'EAI à l'issue, puis en 2010, il rejoint le CFT comme assistant militaire du général. En 2012, il rejoint le CHEM puis est affecté, en sortie, comme sous-directeur à la DPSD. C'est là qu'il croise le général Jean-Pierre Bosser -lui-même ancien COMBP-, dont il devient le bras droit.
Il le suit à l'état-major de l'armée de terre, et devient chef de cabinet du CEMAT.
Promu général de brigade, le 1er juillet 2016, il était depuis chargé des relations extérieures de l’armée de Terre.
Même si rien n'est évidemment écrit en la matière, les généraux commandants la 11e BP, issus du 1er RCP (ou du 9e RCP) auront été assez rares ces dernières années, les "colos" et les légionnaires ayant plutôt bien réussi.
Dans ce CV purement militaire, ajoutons que le nouveau COMBP est aussi comme beaucoup de militaires un passionné d'histoire. On lui doit une biographie du pilote français libre Jacques-Henri Schoelsing.