Les forces spéciales de l'armée de l'air (FSA) viennent de perdre un de leurs pères, qui avait été le
premier chef de l'escadrille des opérations spéciales (EOS) créée en 1993 au sein de l'escadron 3/61 Poitou.
Aujourd'hui officier supérieur, il avait alors mis sur pied la structure avec une poignée de pilotes et mécaniciens navigants. Les modes opératoires mis au point à l'époque sont, pour la plupart, encore valides aujourd'hui, ce qui démontre, s'il fallait, l'extrême avant-gardisme de ces pionniers.
Cet aviateur a ensuite servi en état-major, notamment à l'état-major de l'armée de l'air, gardant, comme le décrivent ses successeurs, la même humilité, discrétion et efficacité. Il savait aussi être pince sans rire, quand il racontait la précarité des moyens avec laquelle son unité avait commencé ses missions (1).
Le Poitou est aujourd'hui l'unité avions du COS, avec désormais trois escadrilles, F119 (Transall), F118 (Hercules) et F121 (Twin Otter). Il emploie une centaine d'hommes et de femmes. Les FSA comprennent deux autres unités, le commando parachutiste de l'air n°10 et l'escadron d'hélicoptères 1/67 Pyrénées.
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(1) décrite dans mon livre consacré au Poitou.