C'est le but d'un plan d'action lancé à l'initiative du CEMA, et dont Guillaume Faury a confirmé
l'existence, ce matin, en réponse à une question de votre serviteur. La cause originelle est la situation dégradée des voilures tournantes en Afrique, mais aussi sur le théâtre national (1), conséquence elle-même d'un empilement d'opex à répétitions, de rétrofits pas toujours bien maîtrisés et d'économies de bouts de chandelles aux suites malheureuses dans le budget de la défense.
Le patron d'Airbus Helicopters n'a pas donné le moindre détail sur les protocoles de ce plan d'action, renvoyant vers les autorités françaises, avec cette seule phrase : "nous avons augmenté significativement la situation".
Guillaume Faury a aussi confirmé, répondant à une deuxième question, que le H160 serait bien la solution proposée par Airbus Helicopters comme candidat au programme interarmées HIL. L'actualisation de la LPM ouvre une petite mais réelle fenêtre (reste à trouver l'argent et à définir les quantités) pour avancer de programme qui avait jusqu'à maintenant été reporté aux calendes grecques.
Selon des sources convergentes, les armées ne sont pas toutes sur les mêmes besoins, l'armée de terre cherchant pour sa part un appareil léger de moins de cinq tonnes.
(1) il a fallu faire appel à un hélicoptère (Puma) des forces spéciales lors du crash Germanwings, c'est dire.
