commandos marine présents ce midi en Normandie se sont provisoirement scindés de la marche associant les jeunes et les fusiliers marins, pour défiler sur le célèbre pont qu'avaient emprunté leurs aînés, un peu plus tard dans la journée du 6 juin 1944. A l'époque, les balles sifflaient, et c'était Bill Millin, le sonneur de Lord Lovat qui soufflait dans la cornemuse.
La marche des commandos reformée a effectué plusieurs arrêts, de l'autre côté de Pegasus Bridge, puis à Ranville, au cimetière britannique qui héberge les tombes de 2000 combattants du Commonwealth et de cinq français, avant de terminer à Amfréville, qui fut le point extrême atteint par les bérets verts le 6 juin.
Le prochain temps fort interviendra ce samedi, avec la cérémonie de tradition de l'école des fusiliers marins qui sera présidée par l'ancien patron des commandos, desormais DPMM, l'amiral Christophe Prazuck.
Plusieurs vétérans sont annoncés, pour remettre fourragères et bérets aux jeunes, une transmission désormais bien inscrite dans la tradition lorientaise.
A quelques mètres de là où le major Howard atterrit avec ses planeurs, les commandos et fusiliers marins ont effectué un de leurs stop de la journée. A chaque arrêt, discours des édiles, marseillaise et God Save the Queen de rigueur (les commandos ont été formés en Grande-Bretagne pendant la guerre.
Les fusiliers marins sont chargés de la protection défense des enceintes et navire de la marine. Ils recrutent 500 hommes et femmes d'ici la fin de l'année.
Cimetière de Ranville, à quelques secondes du God Save the Queen.