Le CEMAT l'a confirmé hier, en concluant un colloque interarmées sur les hélicoptères, le pilier de
l'aérocombat inclura, à terme, d'autres moyens que les hélicoptères. On pense naturellement aux drones, mais aussi peut-être, au moyens de défense sol-air, qui nécessitent une coordination 3D, et peut-être, sous une forme ou une autre, des moyens d'appui. Le CEMAT a établi un parallèle entre le GAOS de la BFST, en construction, et une entité "d'appui aux opérations d'aérocombat".
Des anciens du gaz et de l'air pourront se souvenir du caractère prolifique du 1er RI lorsqu'il était plus proche des hélicos : commandos, motos, recherche profonde, le régiment avait développé beaucoup de concepts opérationnels... que certains redécouvrent, un grand classique.
L'intégration de la dronerie, elle, redonnerait à l'ALAT une connotation "rens" qu'elle a en partie perdu depuis l'étrange retrait du système Horizon, et la disparition prometteuse d'un concept de groupement aéroporté de renseignement (GAR).
Elle pose aussi la question de la place de l'actuelle BRENS : peut-être rester autonome (après avoir perdu ses drones), ou a-t-elle vocation à rallier le futur commandement des forces spéciales Terre (CFST) ?