Sans le crier trop sur les toits, l'armée de l'air avait repris une activité quasi-normale avec sa flotte d'Atlas :
pour les opex, mais aussi pour les vols intérieurs, alors que ses navigants doivent progresser dans la connaissance de l'avion. Les informations connues assez rapidement, et qu'Airbus officialise ce matin seulement, attestent de difficultés sur trois moteurs rencontrés par l'appareil qui s'est crashé à Séville.
Comme ce blog l'avait déjà écrit, l'Atlas est devenu si indispensable que l'armée de l'air aurait eu du mal à s'en passer.
Elle constate d'ailleurs les progressions intervenues entre les deux premiers avions qu'elles a reçus (MSN 7 et 8), en fait des pré-série plus que des avions de série. La disponibilité sur le dernier appareil livré frise les 90%.
Le prochain appareil à réceptionner dans quelques jours, le septième pour l'armée de l'air, comportera quelques améliorations, et notamment pour l'emploi par hautes températures. Mais il ne sera toujours pas capables de fonctions tactiques : ce standard essentiel, qui a glissé plusieurs fois depuis l'arrivée du MSN7 dans l'armée de l'air (été 2013), n'est pas attendu avant la fin de l'année, voire le début de la suivante.
Trois unités volent sur Atlas : le centre d'instruction des équipages de transport (CIET), le centre d'expertise aérienne militaire (CEAM) et l'escadron de transport 1/61 Touraine.