Trois groupes d'intervention français ayant participé aux interventions de janvier 2015 défileront le
14 juillet sur les Champs Elysées : la BRI-BAC, le RAID et le GIGN. Leur anonymat, prévu par la loi, sera vraisemblablement préservé par le port du casque d'intervention et de masques balistiques sous la visière de protection. RAID et GIGN défileront derrière leur drapeau, récemment décoré. On ignore ce qu'il en sera de la BRI-BAC.
La moins connue des trois, la BRI-BAC de la préfecture de police est la mère des unités d'intervention, créée dès 1972, après l'attentat des JO de Munich.
Le GIGN est né deux ans plus tard. C'est aujourd'hui un ensemble de 400 hommes et femmes, qui a intégré la composante gendarmerie du GSPR et l'ancien EPIGN, en 2007.
Le RAID est l'unité la plus récente, inspiré de la BRI-BAC par ses créateurs, Robert Broussard et Christian Lambert, en 1985. Il vient d'intégrer les GIPN (créées eux aussi dès 1972) en tant qu'antennes RAID, un schéma de maillage territorial mis à profit lors des opérations de janvier, pendant les perquisitions à Reims et Charleville-Mézières. Il rassemble environ 320 hommes et femmes.
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