Le CEMA l'a rappelé ce soir, les soldats français sont confrontés à des situations parfois difficilement démêlables, en tout cas pour notre culture militaire. Des moyens de surveillance ont par exemple livré cette image troublante d'une fillette de neuf ans en train de déposer un IED. Recours, encore, aux enfants, pour servir de véritables boucliers humains à des insurgés. Et une variante, les enfants recevant les armes de l'insurgé, dès les Français sont à vue, avant que le combattant ne les reprennent, par la suite.
Ces trois exemples vont dans le sens de témoignages convergents, déjà abordés sur ce blog. Les enfants sont par exemple régulièrement mobilisés comme "sonnettes" des insurgés, ou pour aller repérer le positionnement des soldats.
Par delà l'utilisation des enfants, les IED restent une valeur sûre, si l'on en croit cette confidence du CEMA : les IED rencontrés en Kapisa en six mois représentent 80% de la quantité de 2010.