Trois casques bleus français ont été blessés hier par l'explosion d'un engin au passage de leur convoi. Ce dernier comprenait deux VAB, un PVP et un véhicule de la gamme commerciale, pour la logistique.
Les trois blessés étaient en tape et en tourelleau. Les trois autres occupants du VAB ont subi des traumas sonores. L'état des trois blessés les plus graves n'inspire pas d'inquiétude, à Paris. Ils auraient subi des polyccriblages et des brûlures : ils ont été pris en charge par les forces libanaises.
Leur rapatriement en France n'est pas à exclure, même s'il n'est pas évoqué, actuellement.
Les blessés appartiennent au 515e RT et au 1er Chasseurs.
La route ciblée est régulièrement empruntée par la FINUL, et particulièrement les Français. Des Italiens y avaient été ciblés par un IED, le 27 mai dernier.
Difficile de savoir donc si cet engin, qualifié d'IED à Paris, est un message. Ou plus.
Depuis 2006, les véhicules affectés au théâtre libanais font l'objet de surblindages et reçoivent des brouilleurs.
La France mobilise encore 1.300 soldats au Liban, même si le passage en FCR (Force commander reserve) a conduit, début juillet, a transmettre (avec retard) aux Irlandais la dernière responsabilité zonale que nous avions.