Un souci d'origine électrique oblige le groupe aéronaval à rentrer au port, alors qu'il partait pour l'océan Indien. La décision a été prise très tôt, ce matin.
L'indisponibilité ne devrait durer que quelques jours, espère la marine, qui assure que tout sera réglé "ce weekend". Et que le groupe aéronaval reprendra la mer la semaine prochaine. Ce décalage ne devrait "pas avoir d'impact" sur le créneau afghan (mi-novembre-fin décembre) du Charles-de-Gaulle. Selon les premières précisions, le souci reste limité, mais très proche de son port-base, le GAN a préféré y revenir pour réparer.
Le souci porterait sur un "défaut d'isolement dans une armoire électrique qui commande des soupapes, au niveau de la propulsion", selon la formule qui vient d'être diffusée par l'état-major.
C'est "dans la nuit" qu'il aurait été détecté par le système automatique de contrôle, "une armoire n'affichant pas le niveau nominal en ohms". Du fait de la salinité ambiante, le contrôle des isolations sur les armoires électriques serait "un vrai problème", intrinsèque aux navires, d'où le contrôle physique effectué par les électiciens, sur la plupart des navires ; il est donc automatisé sur le PACDG.