Le chimiquier Uranus endommagé vendredi vers 5h30 présente une belle brêche qui aurait pu générer de vrais soucis. Les plongées réalisées aujourd'hui sur le navire, en rade de Brest, on pu l'estimer à cinq mètres sur huit mètres, côté babord, en avant du château. La présence d'une double coque -désormais la norme sur les navires de commerce transportant des hydrocarbures et des produits chimiques- aura évité le pire, contribuant à tenir le navire à l'eau, et évitant une pollution marine, le temps que la marine vienne le chercher, au large d'Ouessant.
Le transfert de son fret -6.000 tonnes de solvant- devrait commencer lundi, avec l'arrivée d'un navire venu d'Anvers.