La base française de Djibouti va perdre 1.000 militaires, soit un poste sur trois, quasiment. Les différentes emprises totalisaient encore 2.900 personnes, au printemps, et le ministre, qui a lâché le chiffre des réductions aux députés, annonce, sans citer de délai, que la réduction sera "progressive".
Il n'y avait plus trop de suspense depuis que les relèves de l'été avaient été faites pour un an seulement, et non deux. Cependant, il faudra préciser quels postes seront maintenus : on devrait donc en savoir beaucoup plus très vite.
Sans surprise, l'essentiel de l'effort devrait porter sur l'armée de terre, qui perdrait un de ses deux GTIA, au profit d'un GTIA doté de tous les appuis (artillerie, cavalerie, génie). En tout état de cause, il y trop d'emprises.
A Paris, déjà, on évoque le retour de certaines emprises aux Djiboutiens. Dans quelles conditions ? Tout dépend comment, aussi, le gouvernement local va apprécier la perte de 1.000 militaires français, et, apparemment, d'une partie des capacités hospitalières offertes par le HMC Bouffard. Dont un récent rapport de la Cour des comptes rappelle qu'il coûte 16 MEUR.