D'autres marsouins, dans la même vallée : les paras du 8e RPIMa durant "Bedraou 3" lors de mon dernier passage en Afghanistan, en octobre 2008 (crédit Jean-Marc Tanguy/archives)
Hermes Burrow, qui a vu la perte de deux marsouins ce matin visait à "désorganiser" le réseau logistique insurgés en vallée de Bedraou, zone qui pose régulièrement, pour ne pas dire constamment, problème aux soldats français. La population semble notamment peu concernée par les tentatives pour établir le dialogue.
400 Français et une centaine d'Afghans étaient sur le pont pour opérer en Bedraou : des coumpounds ont été fouillés, pendant l'opération, ce qui a permis, selon l'EMA, de mettre à jour "de l'armement et des composants IED".
C'est bien pendant la mise en place que trois soldats ont été blessés "par balles" affirme l'EMA, qui n'a "pas d'éléments", à ce stade, sur l'éventualité de tirs fratricides. Les seuls tirs qui ressortent pour l'instant sont ceux des mortiers français, en riposte à une attaque insurgée. Ces trois blessés ont été évacués, de nuit, par la route juqu'à Tagab, où ils ont ensuite été héliportés jusqu'à KAIA. Un des trois blessés l'est "grièvement", ses deux camarades, plus légèrement.
En fin d'opération, deux marsouins de la même compagnie, dont un lieutenant, vraisemblablement un officier adjoint, ont été tués par des tirs directs. Des Tigre sont venus en appui. Aucun bilan de pertes insurgées n'a été livré.
Une opération comme les Français en mènent très régulièrement. Même si, ces derniers jours, les TIC (troop in contact) sont particulièrement denses.
Le CEMA, qui n'est pas encore rentré de vacances, a été, évidemment, tenu au courant.