Déjà plus de 30 ans ! Le photographe-auto-éditeur Rémy Michelin recense dans un livre son
parcours dans l'air, maquetté en famille. L'aventure du jeune Rémy commence sur la BA112, avec un Canon FTB. Ce 29 mai 1983, c'est portes ouvertes sur la base, et l'ado gagne un vol en Transall, sa vie en sera (définitivement) bouleversée (toute ressemblance avec tant d'autres passionnés d'aéro étant évidemment fortuite...). Elle l'avait aussi été par une confiscation de pellicules par la gendarmerie de l'air, un autre jour, mais pas rancunier, et en s'acharnant, Rémy a tracé sa route de photographe, en toute humilité, un des caractéristiques qui me fait, avec constance, signaler son travail sur ce blog (1).
L'histoire ne dit pas si ce contact disciplinaire l'a conduit à... l'armée de terre. Il y réussira, comme il le raconte, à se faire obtenir l'aptitude siège éjectable (!) dans son dernier mois d'engagé volontaire, en 1990. Il aurait pu être "gardien de prison", "chauffeur routier", reconversions qu'on lui propose, mais c'est définitivement la photographie aéro, qui va le capturer. Deux ans plus tard, il réalise un de ses rêves, voler avec la Patrouille de France.
Sans dévoiler tout du livre, le reste est un enchaînement de (magnifiques) photos d'appareils de la sécurité civile, d'un saisissant travail avec les oiseaux de plume et de fer, ou avec les présentateurs Rafale.
Autant d'histoires d'avions, de ceux qui les montent, et de celle, passionnante, de celui qui les capture dans sa lucarne. A cet égard, pas mal, l'idée des QR Code pour se glisser en vidéo sur l'histoire d'une photo, ou les réglages des appareils (pour les nuls comme moi :).
"Carnet de vols d'un photographe" (29 EUR). A commander sur son site https://www.remy-michelin.com/boutique/carnet-de-bord/
(1) si ces négatifs dorment dans quelque recoin secret du minarm, j'implore : rendez-lui ces négatifs !
Mes infops et photos sur le twitter @defense137.