Un commando marine descend en corde lisse d'un Caïman (photo PF Watras / Marine).
Une image valant mieux que de longs discours, la marine diffuse ce matin quelques photos du Caïman, dont on inaugurera demain, à Lanvéoc-Poulmic, la venue officielle dans la marine. On doit aussi, en parallèle, célébrer la renaissance de la flottille 33F, dissoute piteusement après des années de bons et loyaux services, y compris pendant les évènements du Kosovo : comme RAIDS l'avait raconté, ses Super Frelon avaient décollé, en 1999, pour une tentative de récupération d'un pilote américain, avant d'être doublés par des moyens eux aussi américains.
La 33F affirme clairement, sur cette photo, n'avoir rien oublié de son prestigieux passé, commencé en Algérie : les commandos marine ont déjà étrenné la capacité d'aérocordage de l'engin, à plusieurs reprises. Même si comme on l'a déjà dit, et on le redira encore, le standard qui sera célébré demain est plus que partiel, cette capacité va permettre à la marine de reprendre totalement la main sur le plan Piratmer, et de donner un peu de lest aux hélicoptères des forces spéciales Terre, qui n'arrivent pas à honorer, actuellement, tous leurs mandats (il y en a pourtant quarante).
Traditionnellement, le pacha de la 32F était, depuis la dissolution de la 33F, le chef de dispositif Piratmer. Le retour de la flottille d'assaut, avec des appareils plus guerriers que les EC225 de la 32F (des appareils civils), devrait faire évoluer les choses.
