Que deviendra cette stèle, une fois la base fermée, à l'été ? (photo : Jean-Marc Tanguy).
La base aérienne 217 de Brétigny, qui doit fermer à l'été, s'est souvenue, ce matin, de son parrain, le colonel Félix Brunet, mort il y a 52 ans, jour pour jour. Le général Philippe Gasnot, patron des attistes et hélicoptéristes de l'armée de l'air, a rappelé les grands traits de la carrière de cet aviateur emblématique.
Cité 26 fois, blessé quatre fois, le colonel Brunet était titulaire de plus de 10.000 heures de vol, dont 4.000 en 2.000 missions de guerre, ainsi que de quatre victoires aériennes.
"Soucieux de la sécurité de tous sauf de la sienne", ce baroudeur avait été fait colonel à 43 ans, avant qu'on lui confie la 2e escadre d'hélicoptères, en Algérie, dont la devise, qui est restée à l'EH 1.67 Pyrénées, était "combattre et sauver".
"Colonel Brunet, nos jeunes n'oublient pas ce qu'ils vous doivent, à vous et au colonel Santini" a conclu le général Gasnot, devant sa famille, et une figure des hélicoptéristes, le général Valérie André.