Il ne manquait plus que les écologistes dans le débat déjà protéiforme sur le drone MALE intermédiaire. La sénatrice de Paris, Leila Achi, qui siège aussi à la commission de défense, a dit ce matin sa mauvaise humeur sur le budget 2012, qui a vu les 100 MEUR amputés par le Sénat rétablis par un amendement du socialiste Jean-Claude Viollet. L'élue de Paris évoque des "pressions (qui) se sont multipliées sur les élus", en expliquant que son groupe sénatorial n'a pas changé d'avis, en deuxième lecture, et rappelle l'opposition au "renforcement de l'arsenal militaire et à l'usage militaire des drones, quel que soit leur prix, et ce, plus encore en période de crise budgétaire".
Un argument en valant un autre, on peut aussi rappeler aux sénateurs, même si ces informations sont rarement mises en valeur, que les drones employant des moteurs nettement moins puissants que les avions pilotés, ils polluent moins que ces derniers. Sans compter que leur apport aux missions de l'état en mer, notamment la lutte contre les pollutions, et demain, la protection des ressources, est évident.
Faudrait-il cependant, pour pouvoir bien l'illustrer, avoir les drones en questions.