Après deux cas perturbants pour les citoyens et contribuables français, le président de la République vient d'indiquer à ses ministres, en conseil, qu'ils devront désormais "privilégier" les vacances en France.
Cela aura le mérite d'épargner donc des heures de vol de la flotte gouvernementale, et les effectifs de police chargés de la protection des ministres.
Un député de la majorité, Eric Ciotti, affirmait ce matin au micro de France Info que ce sont les conditions de sécurité précaires de l'Egypte qui avaient obligé le premier ministre, pendant ses vacances, à profiter de moyens de transport gouvernementaux locaux.
Qui irait, cependant, avec sa famille, dans un pays dangereux, pour des vacances ?
Dans la transcription qui vient d'être communiquée, Nicolas Sarkozy admet cependant que des exceptions pourraient être faites à cette règle de vacances françaises. " Les invitations à l’étranger seront autorisées par le Premier ministre, en accord avec la cellule diplomatique de la Présidence de la République, pour examiner leur compatibilité avec la politique étrangère de la France. Leurs modalités seront examinées par le Secrétariat Général du Gouvernement, qui les autorisera ou les interdira".
Rien, cependant, dans ce texte, ne semble préciser si des membres du gouvernement pourront accepter des invitations par des industriels, et voyager à bord de leurs avions. Pendant leurs vacances françaises, bien sûr.