C'est un problème intervenu sur le rotor anti-couple (RAC) qui pourrait avoir obligé le hard landing d'un Tigre, à Lataband, en Surobi, vendredi dernier.
Ce composant est essentiel pour la pilotabilité d'un hélicoptère. Officiellement, l'enquête cherche encore à déterminer les causes de l'accident : cependant, dès jeudi après-midi, les idées semblaient claires sur ce qui avait pu se passer.
On ignore cependant, encore, ce qui est à l'origine de cette perte du RAC : pure rupture mécanique, ou suites d'une collision, avec un relief par exemple. Ce qui est déjà arrivé en Afghanistan.
Le vol en montagne est une discipline particulièrement exigeante : des navigants de l'ALAT s'étaient étonnés, l'an dernier, de la fermeture du centre de Gap, qui permettait d'entretenir cette culture. De surcroît alors que ce même centre venait d'accueillir un exercice européen de préparation à l'Afghanistan...