Cela ne règlera pas fondamentalement la crise de l'aéromobilité en France, mais c'est un début : les premiers Casa 235-300 arrivent dans les deux escadrons métropolitains utilisant le "Transallito" d'ici l'été, promet le premier exemplaire de la lettre (1) du CFA (2), commandement de la force aérienne.
Ces appareils ont été achetés pour prendre en compte le retard pris par l'A400M. Comme le rappelle la lettre du CFA, cet achat se double d'une colocalisation, à Creil (Oise), de toute la flotte métropolitaine de Casa, à partir du mois de mai. Enfin, et ce n'est pas une surprise, le "retrait progressif" des Transall affectés outremer est "programmé". Sont visés, peut-être, le Transall de Djibouti, et, plus problématique (du fait du ravitaillement des Eparses), les deux exemplaires de La Réunion. Partout ailleurs, en nouvelle-Calédonie, aux Antilles, c'est déjà le Casa qui règne en maître...
(1) une lettre anciennement éditée sur papier, et désormais, nouvelle directive oblige, est passée au tout-numérique. Toutes les publications défense (régimentaires, brigades, bases aériennes...), hors Air Actualités, Cols Bleus et TIM doivent faire pareil, depuis le 1er janvier.
(2) qui concentre tous les moyens opérationnels de l'armée de l'air, des drones aux CPA, en passant par les avions de transport, les hélicoptères, et, il en reste quelques uns, les chasseurs. Sur le plan humain, le CFA pilote 340 unités regroupant13.400 aviateurs et aviatrices, dont 45% dans la brigade des forces de sécurité et d'intervention (BAFSI), 23% dans l'appui-projection (BAAP), 22% dans le contrôle de l'espace (BACE) et 8% dans la chasse (BAAC). L'état-major, promis à déménagement sur Dijon, représente 2%, soit 268 personnels.