Plusieurs missiles Milan tirés contre des positions insurgées n'ont pas explosé. Les sénateurs Daniel Reiner et Jacques Gautier lâchent ce petit missile en en donnant d'ailleurs, assez rapidement, la raison : "vraisemblablement en raison de mauvaises conditions de stockage en métropole". Rien n'indique, par ailleurs quelles conséquences ces défaillances auront eu sur le combat du moment, pas plus que les dates de celles-ci.
Mais les deux sénateurs, qui communiquaient sur le Milan en début de mois, constatent que ces défaillances, qui ne semblent donc pas imputables à l'industriel, auront contribué à enterrer prématurément ce missile très utile, en combat, mais aussi pour des missions d'observation.
Tant l'armée de terre que l'industriel se sont toujours refusés à communiquer sur leur consommation en missiles Milan. Selon nos propres sources, ces consommations ont été relativement importantes, particulièrement contre des grottes et des compounds, là où le tir d'un mortier (ou d'un Caesar) peu s'avérer trop abrasif, ou générateur de dommages collatéraux.