Un nouvel exercice CASEX a débuté aujourd'hui, pour 20 jours, à Djibouti. Des stagiaires du centre de formation à l'appui aérien (CFAA) de Nancy, un des tout nouveaux et pôles d'excellence OTAN, vont ainsi s'aguerrir, avant leur déploiement en Afghanistan.
Une dizaine de FAC, essentiellement issus de l'armée de terre, avait participé à CASEX, en décembre, déjà avec le concours des FFDJ (1), notamment ses chasseurs et la 13e DBLE.
L'avantage de Djibouti, on l'a déjà dit, étant de ne pas subir les limitations que l'on connaît, en France (nuisances sonores, trafic civil, etc), ce qui permettra à un FAC d'effectuer entre trente et soixante guidages pendant son séjour djiboutien.
C'est l'avantage, aussi, d'avoir sous la main de chasseurs également avides de ce genre de drills, puisque les pilotes de Mirage 2000D détachés pour deux mois au 3.11 "Corse" enquilleront ensuite un séjour identique, à Kandahar.
Des entraînements aussi réalistes concourrent à limiter le risque d'erreurs, sur les déploiements réels. Le potentiel d'entraînement est en fait quasiment sans limites, comme on semble le croire, au commandement de la force terrestre (CFT).
Comme en écho à cela, les lieutenants de l'école d'application d'artillerie (EAA), offcom comprise, séjournent eux aussi, actuellement à Djibouti. Une partie d'entre eux va goûter au centre d'aguerrissement au désert (CAIDD), excroissance du 5e RIAOM.
Les FFDJ disposent en permanence de trois FAC, dont celui de la batterie (tournante) du 5e RIAOM, et d'un FAC SUP (Air).
(1) Le patron des FFDJ, le général de division aérienne Thierry Caspar Fille-Lambie était auparavant responsable de la commission interarmées sur l'appui aérien.