25 ans après, la promotion De Cointet de l’ESM de Saint Cyr (1991-1994) se retrouvera dans
quelques jours, et désormais, dans un livre des témoignages-portraits exposé au salon du livre, dans le carré de l'armée de terre.
Cette promo, qui a connu les conséquences de la guerre du Golfe et la fin de la guerre froide, a enquillé les opérations extérieures : Balkans, Côte d’Ivoire, Afghanistan, Sahel.
Elle est aussi et surtout assez atypique à plusieurs points de vue. En sortie de promo, elle a assez vite épuisé le nombre de poste de fantassins, qu’on a retrouvés, par suite, dans la cavalerie.
Ce n'est pas complètement anecdotique, elle a aussi compté l’an dernier un candidat aux élections, dans le sud de la France.
Huit de ses diplômés ont perdu la vie, dont deux étrangers.
Les trois premiers hommes seront vraisemblablement généralisés l’an prochain, mais surprise, c’est une femme, une des deux de la promotion, qui porte le titre de (contrôleur) général. L’autre femme de la promotion a grandi en gendarmerie (comme un autre cyrard de la promo).
A l’instar du président de la promotion, une partie ont déjà quitté l’uniforme, même si Camille Lanet (1er RI, 126e RI, cabinet du mindef, puis départ au grade de lieutenant-colonel) poursuit, pour sa part, une carrière d’administrateur civil au ministère des armées, après un crochet par le préfectorale.
On y trouve aussi des hommes d’affaires, comme Jean-Renaud Fayol, créateur en 2006 d’Axis et Alexandre Hollander, le patron d’Amarante, qui avait quitté un an et demi plus tard (au grade de commandant). Dans la promo, aussi, un moine qui devrait normalement célébrer la messe des retrouvailles des cyrards, dans quelques jours.
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