Comme l'escadron de drones 1/33 Belfort; l'escadron de transport d'opérations spéciales 3/61 Poitou,
et le commando parachutistes de l'air n°10 (CPA10), l'escadron d'hélicoptères 1/67 Pyrénées doit participer pour la quinzaine à un exercice de forces spéciales en Corse (1).
La dernière participation du Pyrénées à un tel exercice remontait à la fin des années 2000, quand il hébergeait en son sein l'escadrille spéciale d'hélicoptères (ESH), qui avait notamment été engagée en opérations au Kosovo, à Haïti, en Côte d'Ivoire et au Tchad.
Un précédent CEMA avait déplacé cette compétence, la logeant au sein de l'armée de terre, qui manquait d'équipages et de mécaniciens Caracal.
Faute d'amélioration notable dans l'aéromobilité de cette même armée de terre (2), les esprits ont évolué à l'EMA, et l'EMAA a pu, le 2 juin, déclarer le Pyrénées comme capacité du COS.
La plupart des personnels de l'ESH historique sont toujours d'attaque.
Le Pyrénées emploie huit Caracal (deux sont déployés au Tchad et deux sont dans l'armée de terre) et une demi-douzaine de Puma spécialisés (dont deux exemplaires viennent de rentrer de Madama). Outre sa contribution au COS, il reste également le référent, dans l'armée de l'air, pour la récupération de personnel en zone non permissive, tout en cotinuant à cotiser au pot commun des opérations conventionnelles.
C'est ainsi qu'en 2006, il avait fourni les premiers hélicoptères pour la RESEVAC Liban, puis avait ouvert le théâtre afghan, ou qu'en 2014, il avait fourni les voilures tournantes pour la base avancée de Madama.
(1) actuellement, la marine mène un entraînement de lutte antiterroriste en mer, au large du Var.
(2) réduite à louer un Super Puma civil pour entraîner des équipages, c'est du jamais vu.