On s'en souvient, après les premiers soucis de Louvois (révélés par ce blog), tout était officiellement
rentré dans l'ordre. On connaît la suite, il avait fallu que les chasseurs alpins se confient directement au ministre pour que les désordres soient entendus par Paris. Et le dossier n'est toujours pas réglé. Pour les carences en soutien de l'homme (et de la femme), à Sangaris, c'est pareil. Malgré le passage du CEMA et quelques photos diffusées par l'EMA pour tenter de contrecarrer les témoignages parus dans la presse, les faits (1), eux, sont têtus, et les dysfonctionnements persistent : une unité de Sangaris en a été réduite à faire appel à sa base-mère, il y a quelques jours, pour obtenir ces incroyables éléments du confort moderne que sont, du savon, du shampoing, et du dentifrice.
Si en plus Louvois ne marche pas ce mois-ci...
(1) évidemment, on pourra me rétorquer que mon expertise de la Centrafrique ne repose sur rien puisque je n'y ai jamais mis les pieds, néanmoins, semble-t-il, même un sénateur (et non un député), Christian Cambon, en visite sur place il y a moins de quinze jours, a vu des choses peu conformes avec les photos idylliques diffusées par l'EMA. Peut-être y a-t-il deux Centrafrique ?