plus tôt sur ce blog. Ils ont convenus de se retrouver, au même endroit, fin août ou début septembre, pour clôturer le mandat du détachement français sur cette base polonaise et livrer des éléments sur la suite de la coopération entre les deux pays, dont les liens se sont encore manifestement resserrés. Le ministre a eu beau jeu de rappeler, in petto, qu'il n'en était pas à sa première visite de travail. Et que cette fois, il était venu avec des Rafale concrétisant la parole donnée par la France.
L'essentiel du potentiel d'heures de vol devrait être consacré à des entraînements communs, entre Rafale et MiG-29.
Entre autres sujets discutés loin de la presse, les deux ministres ont dû évoquer évidemment la situation ukrainienne, la contribution polonaise à Eufor RCA, et aussi, sans doute, les besoins polonais en matière d'équipements de défense (la présence d'un membre de la délégation ministérielle était là pour l'attester même si aucune déclaration n'a évoqué quoi que ce soit).
Ce n'est plus un scoop, la France, là aussi, cherche à progresser sur plusieurs fronts dans ce pays qui est un des rares en Europe à dépenser plus pour sa défense.
Dans le sillage du ministre, on trouvait le chef d'état-major de l'armée de l'air, venu prendre le pouls de son detchasse. Il n'a pas été déçu par la réactivité de ses personnels : certains, comme ceux en charge de la force protection par exemple n'ont eu que quelques heures de préavis pour faire leur sac. Il s'est entretenu avec deux d'entre eux, ainsi qu'avec un sous-officier, et un officier renseignement. L'infirmière, qui arrive d'Istres, effectue elle sa première opex. Côté pilotes et mécaniciens, les équipes sont éprouvées, et ont goûté pour la plupart à l'Afghanistan, la Libye et le Mali.
Seulement 61 aviateurs sont parvenus à Malbork, le reste arrivera par la suite. Au final, c'est une belle démonstration, puisque les quatre Rafale sont opérationnels, avec un niveau de soutien extrêmement faible.
Une démonstration de plus.