L'EMA a livré quelques détails de l'action des équipes médicales françaises suite à l'attentat de Tagab, le 18 juin. 17 blessés afghans ont été pris en compte à l'entrée de la FOB par les troupes françaises, l'attentat ayant fait par ailleurs 7 morts afghans, dont le chef de l'ALP de Jalorkhel. Et sans doute un certain nombre de blastés afghans qui n'ont pas fait le chemin jusqu'à la FOB.
Cette précaution dans la prise en charge est liée tant à la fois à l'extrême insécurité régnant dans cette zone, et qui limite les sorties des Français au strict minimum. Mais aussi au risque d'infiltration, patent dans une situation de ce type. Alors que les moyens de prévention, dans la FOB sont redondants et efficaces. De plus, il était extrêmement dangereux de faire sortir des équipes médicales sur le lieu même de l'attentat, alors qu'en plus, le risque de sur-attentat, ou d'embuscade est toujours possible.
Une fois les blessés pris en compte, ils ont été répartis par niveau de gravité, et une partie a été médicalisée dans le gymnase de la FOB, entre haltères et punching balls. Les auxsan des sections ont été mobilisés en renfort du rôle 1 (l'infirmerie) de la base, et du poste de secours mobile.
Quatre urgences ont été évacuées par les Dustoffs américains de Bagram.
Selon l'EMA, la chronologie fut la suivante: l'explosion a eu lieu à 11h30, les blessés ont été pris en compte, et à 16h30, les derniers blessés avaient quitté la base française.