On n'est pas fier tous les jours d'être journaliste, mais une fois qu'on a entendu Pierre Darcourt parler de son métier de journaliste, on repart pour un tour. Hier, Pierre Darcourt a pu rappeler les valeurs de la profession, devant un parterre d'officiers de l'armée de terre dont le chef venait de lui décerner le prix Erwan Bergot de l'armée de terre (1) pour "L'honneur et le sang, les guerriers sacrifiés" (Editions Nimrod).
Le journaliste-écriviain a rappelé la mémoire de son ami Erwan Bergot, ses propres débuts dans la résistance, en Indochine occupée. Au sein d'un maquis dont le plus âgé avait 18 ans. L'entraînement par la force 136 en Inde, puis le retour en Indochine, sous un parachute. Puis la presse, une vingtaine de conflits couverts.
Un grand monsieur donc, qui a aussitôt transmis le chèque du prix (6000 euros) à la cause des blessés de l'armée de terre.
(1) une mention spéciale a aussi été décernée au jeune premier roman d'un jeune suisse, Joël Dicker pour Le dernier jour de nos pères (Editions de Fallois). Ce roman évoque la trajectoire d'un jeune français employé par le SOE, pendant la seconde guerre mondiale.