Les quatre premiers morts d'Afghanistan de la présidence Hollande ont été annoncés par les agences de presse, avant l'annonce formelle de l'Elysée, qui traditionnellement, ouvrait ce type de séquence, jusqu'à maintenant. A ce stade, l'EMA n'a toujours pas communiqué, contrairement à la pratique qui expliquait, jusqu'à maintenant, les conditions dans lesquelles les soldats étaient morts. Un communiqué particulièrement elliptique de la DICOD n'apporte quasiment aucune précision. La presse s'explique mal ce changement de portage. Reste à voir comment les premiers concernés, les militaires, l'appréhenderont.
Plusieurs raisons peuvent expliquer le changement de séquence. C'est samedi, et tout le personnel politique est en région. Les médias, eux, sont à Paris. Le président s'exprimerait lui-même depuis Tulle, en milieu d'après-midi et c'est cette parole qui doit primer, d'autant plus vu l'ampleur de bilan qui peut encore évoluer : quatre morts, et cinq blessés, dont trois graves.
Actualisé 14h30 : aux dernières nouvelles, le ministre de la défense n'a pas prévu d'être accompagné par la presse française, correspondants locaux peut-être exclus eux aussi. On se souvient que le premier déplacement du président français en Afghanistan s'était effectué, de son côté, avec des journalistes politiques ayant suivi sa campagne électorale.
Le + : mon interview au journal de 12h d'Europe 1.
Le - : il aura fallu attendre 20h43 pour que le site internet du ministère évoque la mort des quatre soldats français.