Le sujet aurait été abordé ce matin-même au cabinet du ministre de la défense : le déficit d'information global, suite à la mort de quatre soldats en Afghanistan n'en finit plus de faire des vagues. On semble avoir reconnu que ce déficit de communication a été très mal ressenti, en interne, tant par les communicants que par la communauté militaire (1).
Le sujet peut évidemment sembler futile, comparé à la mort de ces quatre hommes. Certains, dans l'armée, estiment que ce débat est indigne, et que le temps du débat doit attendre. D'autres croyaient même, mardi, le résumer à de la "frustration" de journalistes.
Si tous les avis concordent, c'est donc bien qu'il y a eu erreur d'appréciation.
(1) et il ne faut pas l'exclure, par la presse elle-même. Samedi, Jean Guisnel et votre serviteur avaient livré leur sentiment le sujet, et un troisième larron s'est joint au concert, ce mercredi.