Sauf à croire qu'elle est destinée à intoxiquer les insurgés, une déclaration du CEMA hier sur BFM TV situe l'essentiel du retrait des troupes de la TFLF à partir d'octobre. "C'est plutôt à partir d'octobre que nous allons faire le gros du désengagement, a-t-il précisément déclaré en poursuivant : toute période de retrait est forcément compliquée alors qu'il y a toujours des combats (...) ou une certaine insécurité".
Selon les explications discernables, ce sont les conditions locales (green zone, ferveur des combats l'été, etc) qui expliquent ce choix. Peut-être aussi l'envie de ne pas rapatrier trop vite des troupes qui viennent juste de quitter la France.
En tout état de cause, l'activité contre-inusurrectionnelle chirurgicale reste soutenue dans le reste de la zone afghane. Le CEM (français) de l'ISAF évoque, dans une interview aux DNA, une trentaine d'opérations spéciales quotidiennes, dont 90% de nuit.
Deux otages, dont une britannique, ont d'ailleurs été libérées cette nuit, dans le nord-est du pays, vraisemblablement par des SAS. L'ISAF ne cite pas d'unité, mais évoque la participation des soldats britanniques.