On est parfois dépassé par ses propres prévisions, évoquées dans les sondage de la colonne de droite. Selon des perspectives actuellement étudiées au ministère de la Défense, et soumises à arbitrage, voici ce que pourraient être les déflations d'effectifs à l'horizon 2018 : 192.000 militaires soit une déflation de 10% par rapport aux effectifs de 2012.
A cette date-référence, les effectifs non officiers seraient de 165.000 environ, soit 85.000 sous-officiers et 80.000 militaires du rang. A la fin 2012, les militaires du rang ne seraient déjà plus que 88.000, et moins de 86.000 fin 2013. Le volume des sous-officiers est actuellement établi à environ 97.000 personnels pour 2012, perspective qui doit chuter à environ 94.000 en 2013.
Les officiers ne seraient plus que 27.000 en 2018, dont 151 généraux de division et plus, les généraux de brigades et certains colonels étant regroupés dans un niveau fonctionnel unique, pour près de 600 effectifs.
On mesure que cette catégorie des officiers est certes réduite, avec plus de 2.000 suppressions de postes. Mais pas chez les généraux de division et plus, qui ne perdent que quatre ressortissants par rapport à l'actuel dispositif.
Par contre, 12 postes de généraux de brigade et équivalents disparaitraient d'ici la fin 2013.
Tout cela, évidemment, à moins que des mesures plus énergiques encore ne soient prises.