On le sait, à la défense, ce sont souvent les petits volumes qui sont sacrifiés les premiers. Ou dont la
faible masse est écrasée par de plus gros, qui sont priorisés avant eux.
Un contre-exemple est sorti des eaux ces derniers jours, avec la future commandes "dans quelques semaines" (de 2017, de 2018 ?) d'un patrouilleur léger pour les Antilles, soit 25 MEUR à régler.
Pour cette somme, l'armée de terre aurait été capable de finir d'équiper la force d'action terrestre en gilets porte-plaques de nouvelles génération (NFM) : 50.000 ont déjà été acquis, et il en reste 27.000 à payer.
Avantage, chaque combattant de l'armée de terre aurait eu son propre gilet, on sait que sur un équipement de ce type, c'est la solution idéale.
Pour 40 MEUR (soit presque deux patrouilleurs), l'armée de terre estime qu'elle pourrait changer tout son parc de pistolets semi-automatiques, fait, rappelons-le, de MAC50 pas tous jeunes, et de PAMASG1. Un pactole qui ne profitera pas, là non plus, à l'industrie française qui n'en fabrique plus.
Il y a aussi ces 27 tubes de Caesar à changer d'ici la fin de l'année, sauf à se retrouver avec des Caesar sans tubes (donc inutilisables).
Plus d'informations budgétaires dans l'après-midi.
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