Depuis le début de Sentinelle, le guépard n'a plus qu'un bataillon d'infanterie, au lieu des deux
traditionnels. Ce guépard 0-0 a été consommé par le lancement de l'opération, en janvier.
Les nouvelles attaques d'hier obligent à entamer ce Guépard para, fourni actuellement par le 3e RPIMa. Deux de ses compagnies soit 300 paras, arrivent aujourd'hui à Paris par la voie des airs, tandis que 400 autres, eux, arrivent par la route d'ici ce soir. Eux avaient été identifiés pour renforcer l'effectif au moment de la COP21 (soit bientôt).
A la fin du weekend, 1000 militaires de plus auront été injectés sur Paris, et ce niveau sera sans doute renforcé encore, peut-être aux 10.000 que comptait Sentinelle en janvier. Le président a annoncé un renforcement de 1500 militaires, soit un niveau à 8.500.
On le comprend, le Guépard para entamé, c'est la capacité d'action en réactif de la France qui est amoindrie. En cas de déclenchement d'opération extérieure de longue haleine (Serval fut alimenté par le Guépard de la 3e BLB) ou de RESEVAC, il ne faudra donc plus compter que sur les forces prépostionnées et/ou de souveraineté... Alors que l'EMA a dû, déjà, également, tailler dans les forces partant en mission de courte durée : la problématique du format de l'armée de terre, qui en assure l'essentiel, est à nouveau reposée, 10 mois après les attaques de janvier..