RAID et la BRI intervenaient ce matin à Saint Denis pour interpeller une équipe de terroristes. Cette contirbution incarne l'implication croissante de ces effectifs à des heures atypiques. Ils étaient 1.500 sur le pont vendredi soir.
En protection périmétrique ce matin, leur présence à Saint-Denis peut apparaître étrange, néanmoins, il faut le rappeler, ces personnels disposent de casques et de protections balistiques, ce qui n'est pas l'apanage de la plupart des policiers déployés sur place, hors unités FIPN (1). Leurs armes de 5,56 mm sont aussi plus efficace que le 9 mm qui reste l'arme de référence en police.
C'est actuellement la contribution la plus visible de la Défense, mais pas la seule à la lutte contre le terrorisme. Actuellement, c'est principalement l'armée de l'air qui mène le combat au-dessus de la Syrie, comme le rappelle la vidéo -désormais quotidienne- de l'EMA qui livre à nouveau des images de frappes aériennes non datées.
Le porte-avions Charles-de-Gaulle, qui a appareillé aujourd'hui sous bonne escorte de fusiliers marins et de gendarmes maritimes, devrait être à poste dimanche. Ses avions pourraient donc frapper assez rapidement. Un plot d'hélicoptères de sauvetage de combat l'armée de l'air devrait, comme c'est le cas depuis 2000, opérer avec ce groupe aérien.
(1) créée en 2009, la force d'intervention de la police nationale comprend, pour la police, le RAID, la brigade anticommandos (BRI et BI), la BAC75N et des unités logistiques de la préfecture de police.