Le conseil des ministres extraordinaire de cette nuit le confirme : 1500 militaires vont être engagés de
plus... sans qu'on sache comment il faut comprendre ce chiffre. Car en fait 5700 militaires de l'armée de terre sont mobilisés, avec quelques aviateurs et marins, donc moins que les 7.000 affichés. Certains interprètent ce dernier chiffre avec une part de soutien. D'autres expliquent que ces 7.000 comprenaient aussi une part de forces en réserve sous préavis court.
Le pic de Sentinelle fut en janvier, avec 10.000 militaires.
Si ces 1.500 militaires arrivent bien en plus des 7.000, cela compliquera encore le fonctionnement des armées. Pour tenir le contrat de la COP21, la dernière relève de Sentinelle de l'année avait déjà fait l'objet d'un traitement spécial : les partants resteront plus longtemps, et les arrivants arriveront plus tôt que prévu.
Selon des sources convergentes, le Guépard avait déjà été réduit à un seul bataillon, contre deux en temps normal : seul le Guépart Para serait honoré, le traditionnel bataillon d'infanterie, lui, serait consommé par Sentinelle.
Une mobilisation supplémentaire entaillerait donc la capacité de réactivité ds forces. Or le Guépard part régulièrement : ce fut le cas à Serval -et demain peut-être, en Libye ou au Liban -où les soldats français peuvent être ciblés par des attaques-.