C'était vendredi après, à Gao : en visite chrono sur la base multinationale de Gao, le ministre de la
défense a fait lire les noms des 12 militaires qui ont perdu la vie dans la bande sahélo-saharienne depuis le début des opérations Serval, remplacée par Barkhane en août dernier.
Chaque nom a été scandé (1), devant un détachement composé de représentants du Batlog (notamment 516e RT et 6e RMAT), du 35e RI et du 1er Chasseurs, sur la place d'armes de la base. Le matin-même, il avait aussi rappelé la mémoire de Thomas Guillebault, un commando parachutiste du CPA 20 qui avait perdu la vie à Niamey.
Le monument ne comporte pour l'instant que les morts de Serval : c'est la stèle qui a été ramenée de Bamako, suite au démontage du camp Damien Boiteux (2).
(1) comme le font, d'ailleurs, les pompiers de Paris, dans leur caserne tous les jours pour leurs propres morts. Notons, par ailleurs, que ces mêmes pompiers, issus du Génie, sont présents à chaque passage du convoi funéraire d'un mort en opérations, sur le pont Alexandre III.
(2) comme ce blog l'a révélé, le ministre va rebaptiser du nom de ce pilote du 4e RHFS, premier mort de Servaln la base de Pau, dans quelques jours.